Présentation :
Fruit de 20 années de recherche en laboratoire, le NeuroTracker est un système d’entraînement cognitif mis au point par Jocelyn Faubert, Neuroscientifique de l’école d’optométrie de Montréal.
Il s’agit d’un simulateur virtuel en 3D qui utilise la technologie MOT (Multiple Objects Tracking) pour améliorer les facultés visuelles, perceptives et cognitives de l’individu.
Une session d’entraînement sur NeuroTracker dure environ 6 minutes et nécessite le port de lunettes 3D. Chaque session est composée d’une série de 20 essais. Le nombre de sphères visuelles (de 1 à 4 balles) et la durée (de 6 à 8 secondes) de poursuite visuelle dépendent du niveau de performance cognitive du sujet. Ce dernier est évalué au départ lors de la phase d’évaluation.
Le but d’une session sur NeuroTracker consiste à suivre des yeux des balles en mouvement, puis de les nommer. Le niveau de difficulté dépend de la vitesse de déplacement des balles et de leurs mouvements (rebonds et collisions). A chaque bonne réponse, la vitesse de déplacement des balles augmente sur l’essai suivant. A contrario, en cas de mauvaise réponse, la vitesse diminue.
L’évaluation de départ :
L’évaluation de départ vise à établir la cartographie perceptivo-cognitive de l’individu. Celle-ci est établie sur la base d’un enregistrement de 3 sessions de 6 minutes sur NeuroTracker. Le score obtenu représente l’indicateur de performance cognitive de référence. Ainsi, si le score obtenu au départ est de 1.0 et qu’après 20 sessions d’entraînements par exemple il est de 1.5, cela veut donc dire que les performances cognitives de l’individu ont progressé de 50%.
Compte tenu du fait que l’entraînement sur NeuroTracker est dépourvu d’effets liés à la pratique ou à la technique, cette amélioration représente une augmentation brute des fonctions cognitives du sujet.
Seuils de vitesse :
La vitesse de déplacement des balles est l’élément clé pour adapter le niveau de charge cognitive à chaque individu. A l’issue de chaque session de 20 essais, l’individu dispose d’un indicateur de performance cognitive appelé ‘Current Speed’.
Ce marqueur cognitif (construit sur la base d’un indicateur de vitesse de déplacement des balles) permet d’évaluer, puis de suivre l’évolution des capacités perceptivo-cognitives d’un sujet. Bien que la tâche soit une simulation virtuelle, la vitesse des balles représente une vitesse réelle dans le champ de vision de l’utilisateur, mesurée à 68 centimètres par seconde à la vitesse 1.0
A titre d’exemple, un ‘Current Speed’ de 1.5 à l’issue d’une session sur NeuroTracker correspond au seuil de vitesse maximale de déplacement des balles que l’individu est capable de traiter. En d’autres termes, il s’agit du niveau de charge cognitive maximal que l’individu peut supporter efficacement en matière de traitement de l’information.
Les habiletés ciblées :
Le NeuroTracker cible essentiellement le développement des capacités visuelles et attentionnelles. Le score sur NeuroTracker est par ailleurs décrit dans la littérature scientifique comme un indicateur fiable et performant de mesure des habiletés visuelles et attentionnelles chez un sujet. Cela signifie donc que plus le score d’un individu est élevé sur NeuroTracker et meilleures sont ses habiletés visuelles et attentionnelles.
Habiletés visuelles sollicitées :
Habiletés attentionnelles développées :
En plus d’une mesure directe de l’attention, de nombreux travaux de recherche ont démontré que les seuils de vitesse sur NeuroTracker sont corrélés avec d’autres habiletés cognitives comme les fonctions exécutives (inhibition, planification, élaboration de stratégies) ou encore la mémoire de travail.
D’autres recherches ont également mis en évidence qu’une progression du score sur NeuroTracker est associé à une augmentation de la neuroplasticité cérébrale du sujet (capacité du cerveau à se modifier, à se remodeler, à se restructurer). Ceci signifie que le cerveau est mieux préparé pour s’adapter et répondre efficacement aux exigences de la tâche. On peut alors parler de bénéfices en matière de vitesse de traitement de l’information.
Les sciences du sport et les sciences cognitives ont largement démontrées que ce sont les performances cognitives d’une athlète ou d’une équipe qui font la différence dans les moments critiques d’une rencontre.
Et si vous vous mettiez à entraîner votre cerveau autant que votre corps, que se passerait-il ?
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