Dans les sociétés occidentales contemporaines, il est devenu courant et même important d’avoir l’esprit de compétition (Ehrenberg, 1991). Dans la vie de tous les jours, comme dans le milieu professionnel et surtout dans le domaine sportif, des individus entrent perpétuellement en compétition pour obtenir du succès, du prestige, un certain statut et une position sociale. Diverses raisons, profondément enracinées dans les aspects psychosociologiques de l’individu doivent intervenir pour expliquer l’engagement de l’athlète dans sa pratique sportive compétitive, ou encore pour comprendre sa soumission à la dureté et à la rigueur de l’entraînement, et à toutes les « souffrances » physiques et mentales que peut infliger la compétition. Ainsi, la trajectoire de l’athlète de haut niveau semble se caractériser par des transitions d’ordre social, économique, physique qui nécessitent une adaptation psychologique pour faire face aux exigences de la pratique compétitive (Balagué, 1995).
Par ailleurs, de nombreuses observations semblent indiquer que la réussite sportive serait liée au développement de capacités physiologiques et à l’acquisition d’habiletés mentales spécifiques, plutôt qu’au seul talent. En outre, le potentiel athlétique, la maîtrise des composantes technico-tactiques constituent assurément des facteurs importants du succès. Mais est-ce suffisant ? Il existe dans chaque discipline sportive de nombreux exemples d’athlètes talentueux, prometteurs qui n’ont pas réussi à se hisser au plus haut niveau, ni même à actualiser totalement leur potentiel, perdant parfois tous leurs moyens lors d’événements importants. Ainsi, il apparaît légitime de se demander si le succès en sport n’est pas lié à une question de personnalité ?
En effet, il est de croyance populaire que la personnalité contribue au succès sportif, de même qu’il est communément admis que pour atteindre un haut niveau de performance sportive, un mental « d’acier » est indispensable. L’étude des rapports entre la personnalité et le succès a constitué l’un des thèmes de recherche les plus populaires de la psychologie du sport dans les années 1960 et 1980. Ces études étaient basées sur une conception de la personnalité en terme de dispositions ou traits, qui prédisposaient les individus à produire des comportements spécifiques (e.g., Aguerri, 1986 ; Landers, 1983, Vealey, 1989). Cependant, ces investigations centrées sur le trait descriptif de la personnalité ont été abandonnées dés le début des années 1990 pour cause de résultats inconsistants, et ont été remplacées par de nouvelles approches théoriques, s’appuyant sur la mesure des « états » psychologiques des individus tels que les aspects motivationnels, les stratégies de performance, l’anxiété et la confiance en soi précompétitives (e.g., Mischel et Shoda, 1995).
Bien que toutes ces questions relatives à la relation entre la personnalité et le succès soient complexes et anciennes, elles peuvent être abordées et traitées de manière renouvelée par l’utilisation des cadres explicatifs contemporains (e.g., Deci et Ryan a, 1985 ; Nicholls, 1984, 1989 ; Vallerand, 1997) basés sur l’identification des déterminants dispositionnels (e.g., la motivation autodéterminée ; la perception du climat motivationnel) et situationnels (e.g., les buts d’accomplissement) de la performance sportive. En outre, le recensement et l’analyse des facteurs psychologiques « d’état » liés à la performance, ainsi que les techniques, les stratégies et les procédures qui permettent de les contrôler et d’en améliorer l’efficacité, s’avère inhérents à l’élaboration d’un programme d’entraînement mental cohérent.
Un certain nombre d’études en psychologie du sport (e.g., Orlick et Partington, 1988 ; McCaffrey et Orlick, 1989) semblent indiquer que les sportifs qui obtiennent les meilleurs performances, connaissent et appliquent généralement de façon efficace, certaines procédures de préparation mentale. Par ailleurs, les effets bénéfiques d’une intervention ciblée en psychologie du sport, s’appuyant sur des techniques de préparation mentales spécifiques, destinées à améliorer les apprentissages et les performances sportives, ont été largement attestés par les travaux de la littérature (e.g., Weinberg, 1981 ; Vealey, 1994). Dans cette perspective, on peut penser que le développement des capacités adaptatives de l’athlète aux situations de compétition passe par un enseignement, un apprentissage d’habiletés mentales, qui lui permettront de s’adapter aux situations critiques en vue d’améliorer sa performance, son autonomie et son bien être psychologique tout en garantissant l’intégrité et le respect de sa personne.
Ainsi, la mise en place d’une démarche de préparation mentale, soucieuse de respecter les aspects éthiques et déontologiques de l’intervention est complexe car le choix de la méthodologie de travail et de sa formalisation pratique, dépend d’une dynamique multiforme dans laquelle l’analyse des besoins et des ressources individuelles de l’athlète est prépondérante (Taylor, 1995).
Santé ; Handicap ; Maladies neurodégénératives ; Parkinson ; TDA ; TDAH ; Alzheimer ; Sclérose en Plaques ; Dyslexie ; Dyspraxie ; Dyscalculie ; Commotion cérébrale ; Accident vasculaire cérébral ; Traumatisme crânien ; Sarcopénie ; Troubles de l’apprentissage ; Troubles neurovisuels ; Fonctions exécutives ; Mémoire de travail ; Engramme ; Troubles cognitifs ; Psychomotricité ; Maladie invalidante ; Déficience motrice ; Déficience visuelle ; Déficience cognitive ; Proprioception ; Bien vieillir ;Vieillissement
Psychologie du sport ; Psychologie cognitive ; Neurosciences ; Neuroplasticité ; Cerveau ; Neurones ; Plasticité cérébrale ; Motivations ; Stress ; Anxiété ; Neurophysiologie de l’éveil ; Imagerie mentale ; Processus attentionnels ; Cognition
Sport ; Athlète ; Entraînement mental ; Entraînement cognitif ; Préparation mentale ; Suivi psychologique ; Préparation psychologique ; Coach mental ; Performance ; Vision ; Perception; Prise de décision ; Anticipation ; Coordination ; Réflexes ; Traitement de l’information ; Entraînement perceptivo-cognitif ; Motricité ; Apprentissages moteurs ; Contrôle moteur ; Motricité fine ; Coordination oculomotrice ; Processus attentionnels ; Attention soutenue ; Attention partagée ; Attention sélective ; Concentration ; Focalisation de l’attention ; Vigilance ; Vision périphérique ; Temps de réaction ; Blessure sportive ; Gestion du stress ; Réathlétisation ; Confiance en soi
Neurotracker ; Nutrain ; FitLight Trainer ; Vizual Edge Performance ; Dynavision D2 ; FocusBand Brain Training ; emWave ; Freeze Framer ; NeuroVision ; Hypnos ; Inner Balance ; Echelle de rythme ; Balle de réactivité